MONCEAUX Camille - « Le secret des bonbons pamplemousse »

                                                                 192 pages

                                                Éditions Robert Laffont (2023)

<aside> 👓 « Dans un Japon rural et contemporain, une chronique familiale subtile, poétique et engagée, où les femmes qui la composent tentent de guérir de leurs blessures, du poids de la société, et des non-dits. Un petit village de bord de mer, quelque part entre Tokyo et Atami. Alors que l’été approche, les habitants de la confiserie Itô Konpeitô, où l’on fabrique ces petits bonbons japonais à base de sucre parfumé, voient revenir Mayumi pour la première fois depuis un an.Personne ne connaît les raisons de sa longue absence à l’exception de Shiro, le chat.À mesure que les journées s’égrènent au rythme des saisons et des rituels, les secrets des unes et des autres se dévoilent. »

</aside>

INCIPIT - « Chaque fois que je gravis cette côte, mon cœur devient aussi léger que du pollen. »

CuiCui est un fan inconditionnel du Japon, pourtant étrangement, il est assez réfractaire aux mangas. L’atmosphère qui se dégage de ce livre graphique est douce avec une pointe de triste nostalgie.

Suzu vit chez sa tante et son oncle depuis quelques années déjà. Elle les aide à s’occuper de leur confiserie Itô Kompeitô, spécialisée dans la fabrication artisanale de petits bonbons sucrés et légèrement parfumés. Après un an d’absence, Mayumi, la fille de la famille revient chez elle, malgré une certaine mésentente avec sa mère. Au fil des jours, les mystères vont se lever et peut-être les relations s’apaiser.

Le livre se divise en 5 parties qui mettent chacune en avant l’un des personnages. Il y a d’abord Suzu, la cousine de Mayumi, qui est venue habiter ici avec ses deux enfants dans des circonstances un peu difficiles. Ensuite, Mayumi qui revient chez elle après de longs mois d’absence et avoir affronter seule de lourdes épreuves. Shiro a également la parole. Le chat de la maison sait tout ce qu’il s’y passe, et partage le quotidien de ces humains depuis que Yasuo l’a recueilli. Rintaro est le plus jeune des fils de Suzu. L’innocence de cet enfant met un peu de baume au cœur dans le quotidien de cette famille qui n’est pas des plus faciles en ce moment, même si le petit garçon n’est pas si insouciant que ça. Chikako enfin est la maîtresse de maison, la mère de Mayumi et la tante de Suzu. Elle s’est endurcie au fil des événements qui ont traversé sa vie, mais son cœur ne s’est pas complètement fermé aux autres, et les relations familiales pourraient peut-être s’améliorer.

⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐⭐

Je remercie les Éditions Robert Laffont de leur confiance. Ce livre permet de plonger au cœur de la vie japonaise traditionnelle avec délicatesse. Loin du trait souvent agressif du manga, ce roman graphique est tout en délicatesse et en nostalgie, jusque dans les couleurs choisies. Un beau moment passé dans cette confiserie artisanale.

EXCIPIT -  «On verra, on verra ! »

Untitled

Untitled